Vente du 25/11/2022

Couverture du catalogue de la vente aux enchères  du

Maison de vente : Paris Enchères - Collin du Bocage.

Lieu de vente : Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.

Heure de vente : 14:00.

Exposition : le 23/11/2022 de 11:00 à 18:00, le 24/11/2022 de 11:00 à 20:00 et le 25/11/2022 de 11:00 à 12:00.

ARTS DU XXÈ SIÈCLE: TABLEAUX ET DESSINS MODERNE & CONTEMPORAIN

Contact: Thomas Morin-Williams / expert@morinwilliams.com / +33 (0)6 24 85 00 56

Lot 41 à 46: LILI SZÜCSY (HUN / 1902-1984), SIX OEUVRES INÉDITES D’UNE CUBISTE HONGROISE EN 1930

 

Quelques lots


										Élégante en robe damier, vers 1925-1935 par LILI SZÜCSY (HUN/ 1902-1984), une oeuvre d'art expertisée par Morin Williams Expertise, vendue aux enchères par Paris Enchères - Collin du Bocage à Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.

LILI SZÜCSY (HUN/ 1902-1984)

Estimé 6 000 €/8 000 €


									Élégante en robe damier, vers 1925-1935 by LILI SZÜCSY (HUN/ 1902-1984), a work of fine art assessed by Morin Williams Expertise, sold at auction by Paris Enchères - Collin du Bocage at Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.
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LILI SZÜCSY (HUN/ 1902-1984)

Lot n°41, estimé 6 000 €/8 000 €

Élégante en robe damier, vers 1925-1935

Huile sur toile libre
52.5 x 48 cm.

Informations complémentaires :

LILI SZÜCSY (HUN / 1902-1984), SIX OEUVRES INÉDITES D’UNE CUBISTE HONGROISE EN 1930


										La côte de Pléneuf-Val-André, Bretagne, 1907 by ARMAND GUILLAUMIN (FRA/ 1841-1927), a work of fine art assessed by Morin Williams Expertise, sold at auction by Paris Enchères - Collin du Bocage at Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.

ARMAND GUILLAUMIN (FRA/ 1841-1927)

Adjugé 36 700 € (frais inclus)


									La côte de Pléneuf-Val-André, Bretagne, 1907 par ARMAND GUILLAUMIN (FRA/ 1841-1927), une oeuvre d'art expertisée par Morin Williams Expertise, vendue aux enchères par Paris Enchères - Collin du Bocage à Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.
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ARMAND GUILLAUMIN (FRA/ 1841-1927)

Lot n°57, estimé 12 000 €/15 000 €

La côte de Pléneuf-Val-André, Bretagne, 1907

Huile sur toile

Signé ‘Guillaumin’ (en bas à gauche); titré et daté ‘Val André 1907’ (au revers)

60 x 73 cm.

Provenance :

Collection privée, Paris (dans les années 1950).

Puis par descendance au propriétaire actuel.

Expositions :

Probablement Paris, Galerie Serret-Fauveau, Armand Guillaumin, mai-juin 1957 (copie d’une ancienne photographie de la présente oeuvre et du carton d’invitation à l’exposition, joint à l’oeuvre).

Bibliographie :

À rapprocher de G. Serret et D. Fabiani, Armand Guillaumin, catalogue raisonné de l’œuvre peint, Éditions Mayer, Paris, 1917, n.p., no. 696.


										Paesaggio di Valle Giulia (Les Cyprès), Rome, vers 1928 par GIACOMO BALLA (ITA/ 1871-1958), une oeuvre d'art expertisée par Morin Williams Expertise, vendue aux enchères par Paris Enchères - Collin du Bocage à Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.

GIACOMO BALLA (ITA/ 1871-1958)

Estimé 4 000 €/6 000 €


									Paesaggio di Valle Giulia (Les Cyprès), Rome, vers 1928 par GIACOMO BALLA (ITA/ 1871-1958), une oeuvre d'art expertisée par Morin Williams Expertise, vendue aux enchères par Paris Enchères - Collin du Bocage à Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.
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GIACOMO BALLA (ITA/ 1871-1958)

Lot n°80, estimé 4 000 €/6 000 €

Paesaggio di Valle Giulia (Les Cyprès), Rome, vers 1928

Huile sur carton

Signé ‘BALLA’ (en bas à gauche); inscrit ‘Giacomo Balla / Roma 1928 – Valle Giulia’ et avec le tampon de fournisseur ‘AQUARELLE TABLEAUX / J. L. F. J. Poinbull / BEAUMONT MILL Established 1780’ (au revers)

13.5 x 28.4 cm.

Provenance :

Collection privée, Rome.
Collection privée, Paris.

Bibliographie :

G. Lista, Balla, Edizioni Galleria Fonte d’Abisso, Modena, 1982, p. 387, no. 857 (la présente oeuvre illustrée).


										Saint Thomas d’Aquin compose son Hymne au Saint-Sacrement, 1920 par MAURICE DENIS (FRA/ 1870-1943), une oeuvre d'art expertisée par Morin Williams Expertise, vendue aux enchères par Paris Enchères - Collin du Bocage à Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.

MAURICE DENIS (FRA/ 1870-1943)

Adjugé 27 000 € (frais inclus)


									Saint Thomas d’Aquin compose son Hymne au Saint-Sacrement, 1920 par MAURICE DENIS (FRA/ 1870-1943), une oeuvre d'art expertisée par Morin Williams Expertise, vendue aux enchères par Paris Enchères - Collin du Bocage à Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.
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MAURICE DENIS (FRA/ 1870-1943)

Lot n°77, estimé 20 000 €/30 000 €

Saint Thomas d’Aquin compose son Hymne au Saint-Sacrement, 1920

Huile sur carton (tampon du fournisseur ‘Havard Frères’, au revers)

Signé et daté ‘MAVRICE DENIS 1920’ (en haut à gauche)

71.5 x 54.1 cm.

Provenance :

Galerie Druet, Paris (étiquette de galerie, au revers).

Gabriel Thomas (1854-1932), Meudon.

Puis par descendance au propriétaire actuel.

Expositions :

Rome, Il Mostra Internationale d’Arte Sacra, février-juin 1934, no. 190 (étiquette du transporteur Robinot mentionnant l’exposition, au revers).

Informations complémentaires :

Mesdames Claire Denis et Fabienne Stahl ont confirmé l’authenticité de cette oeuvre, qui est enregistrée dans les archives Maurice Denis sous le no. 920.0035. Un certificat d’authenticité des archives Maurice Denis sera remis à l’acquéreur.

MAURICE DENIS, ÉMILE-ANTOINE BOURDELLE / TROIS OEUVRES ISSUES DE LA
COLLECTION DU MÉCÈNE GABRIEL THOMAS (1854-1932)

L’ensemble de trois oeuvres de Maurice Denis et Émile-Antoine Bourdelle présenté par l’étude
Collin du Bocage le 25 novembre 2022 à Drouot fait partie des oeuvres dont la qualité, la
provenance exceptionnelle, et la fraîcheur sur le marché de l’art réunissent tous les critères
pour susciter l’attention des amateurs.

Inédites aux enchères, ces trois oeuvres sont néanmoins connues de longue date, car conservées dans la famille de Gabriel Thomas
(1854-1932), le fameux collectionneur du début du XXè siècle, qui fut en son temps connut pour
posséder l’une des plus importantes collections privées d’oeuvres de Maurice Denis et Antoine
Bourdelle.

Gabriel Thomas est né en région parisienne à Passy en 1854, et fait partie de cette nouvelle
haute bourgeoisie de la révolution industrielle passionnée d’art qui s’affirme, comme Paul
Durand-Ruel, non pas en suivant la mode Académique et Pompier, mais en creusant le sillon de
l’avant-garde française de sa génération. Banquier de profession, Thomas développe son
affinité artistique de naissance en côtoyant sa cousine germaine Berthe Morisot, la brillante
peintre impressionniste et belle-soeur d’Edouard Manet.

Sensibilisé aux avant-gardes de sont temps, mais sans vouloir profiter de son réseau familial,
Gabriel Thomas à le courage esthétique de s’engager sur d’autres artistes émergents durant sa
génération, parmi lesquels Maurice Denis et Émile-Antoine Bourdelle. Gabriel Thomas est
également connu comme le fondateur du musée Grévin, et du le théâtre des Champs-Elysée,
pour lequel il commande vers 1910-14 à Bourdelle le cycle de bas-reliefs qui ornent aujourd’hui
fièrement la façade.

Le 25 novembre, l’étude Collin du Bocage présente donc trois oeuvres issues de la collection
personnelle de Gabriel Thomas.

Parmi ces oeuvres, le tableau de Maurice Denis titrée ‘Saint Thomas d’Aquin compose son
Hymne au Saint-Sacrement’, datée de 1920, incarne non seulement un hymne à la chrétienté
dont Denis et Thomas étaient de fervents adhérents, mais aussi un hymne à la modernité, à
travers son utilisation franche de la couleur et l’application assumée du pinceau.

De la même façon, l’oeuvre ‘Les poires’ de 1928 emploie tous les codes de l’art Nabi dont Denis
a été un précurseur avec Emile Bernard et Paul Sérusieur. Synthétisme, Cloisonnisme sont les
mots d’ordres pour cette oeuvre.

Enfin, un bijou de jeunesse d’Émile-Antoine Bourdelle, bas-relief en plâtre de l’artiste, complète
cet ensemble provenant de Gabriel Thomas. Les rivières du Tarn-et-Garonne, conçu en plâtre
bas-relief vers 1889-99, connu à trois exemplaires à ce jour, nous révèlent de maigres mais
capitales informations sur cet élève de Falguière et Rodin, amoureux de sa région natale du
Tarn-et-Garonne dont il fait dans la présente oeuvre l’éloge. Cette oeuvre est en effet rare, car
l’un des trois exemplaire connu fut offert à Gabriel Thomas – signe de l’amitié de Bourdelle pour
le mécène Gabriel Thomas.


										Les poires, 1928 par MAURICE DENIS (FRA/ 1870-1943), une oeuvre d'art expertisée par Morin Williams Expertise, vendue aux enchères par Paris Enchères - Collin du Bocage à Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.

MAURICE DENIS (FRA/ 1870-1943)

Adjugé 27 000 € (frais inclus)


									Les poires, 1928 par MAURICE DENIS (FRA/ 1870-1943), une oeuvre d'art expertisée par Morin Williams Expertise, vendue aux enchères par Paris Enchères - Collin du Bocage à Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.
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MAURICE DENIS (FRA/ 1870-1943)

Lot n°78, estimé 8 000 €/12 000 €

Les poires, 1928

Huile sur toile

Signé et daté ‘MAV. D 1928’ (en bas à gauche); Inscrit ‘Les poires / M. Denis / Donné à Rosine [Marie-Rose Thomas] / 1956 / – Mlar [? / – Tlp [?] (sur une ancienne étiquette, au revers)

36.2 x 44 cm.

Provenance :

Gabriel Thomas (1854-1932), Meudon (acquis auprès de l’artiste, en 1928).

Maxime Thomas (fils de Gabriel Thomas).

Marie-Rose Thomas (fille de Maxime Thomas, par succession).

Puis par descendance au propriétaire actuel.

Expositions :

Galerie Druet, Paris, Maurice Denis, Rome 1928 – Bretagne 1927-1928, 6-17 mai 1929.

Bibliographie :

S. Barazzetti-Demoulin, Maurice Denis, 25 novembre 1870 – 13 novembre 1943, ed. Grasset, Paris, 1945, p.239.

Informations complémentaires :

Mesdames Claire Denis et Fabienne Stahl ont confirmé l’authenticité de cette oeuvre, qui est enregistrée dans les archives Maurice Denis sous le no. 928.0038. Un certificat d’authenticité des archives Maurice Denis sera remis à l’acquéreur.

Ces poires et ces pots bretons étaient posés sur le buffet de la salle à manger de Silencio, la villa du peintre à Perros-Guirec.

MAURICE DENIS, ÉMILE-ANTOINE BOURDELLE / TROIS OEUVRES ISSUES DE LA
COLLECTION DU MÉCÈNE GABRIEL THOMAS (1854-1932)

L’ensemble de trois oeuvres de Maurice Denis et Émile-Antoine Bourdelle présenté par l’étude
Collin du Bocage le 25 novembre 2022 à Drouot fait partie des oeuvres dont la qualité, la
provenance exceptionnelle, et la fraîcheur sur le marché de l’art réunissent tous les critères
pour susciter l’attention des amateurs.

Inédites aux enchères, ces trois oeuvres sont néanmoins connues de longue date, car conservées dans la famille de Gabriel Thomas
(1854-1932), le fameux collectionneur du début du XXè siècle, qui fut en son temps connut pour
posséder l’une des plus importantes collections privées d’oeuvres de Maurice Denis et Antoine
Bourdelle.

Gabriel Thomas est né en région parisienne à Passy en 1854, et fait partie de cette nouvelle
haute bourgeoisie de la révolution industrielle passionnée d’art qui s’affirme, comme Paul
Durand-Ruel, non pas en suivant la mode Académique et Pompier, mais en creusant le sillon de
l’avant-garde française de sa génération. Banquier de profession, Thomas développe son
affinité artistique de naissance en côtoyant sa cousine germaine Berthe Morisot, la brillante
peintre impressionniste et belle-soeur d’Edouard Manet.

Sensibilisé aux avant-gardes de sont temps, mais sans vouloir profiter de son réseau familial,
Gabriel Thomas à le courage esthétique de s’engager sur d’autres artistes émergents durant sa
génération, parmi lesquels Maurice Denis et Émile-Antoine Bourdelle. Gabriel Thomas est
également connu comme le fondateur du musée Grévin, et du le théâtre des Champs-Elysée,
pour lequel il commande vers 1910-14 à Bourdelle le cycle de bas-reliefs qui ornent aujourd’hui
fièrement la façade.

Le 25 novembre, l’étude Collin du Bocage présente donc trois oeuvres issues de la collection
personnelle de Gabriel Thomas.

Parmi ces oeuvres, le tableau de Maurice Denis titrée ‘Saint Thomas d’Aquin compose son
Hymne au Saint-Sacrement’, datée de 1920, incarne non seulement un hymne à la chrétienté
dont Denis et Thomas étaient de fervents adhérents, mais aussi un hymne à la modernité, à
travers son utilisation franche de la couleur et l’application assumée du pinceau.

De la même façon, l’oeuvre ‘Les poires’ de 1928 emploie tous les codes de l’art Nabi dont Denis
a été un précurseur avec Emile Bernard et Paul Sérusieur. Synthétisme, Cloisonnisme sont les
mots d’ordres pour cette oeuvre.

Enfin, un bijou de jeunesse d’Émile-Antoine Bourdelle, bas-relief en plâtre de l’artiste, complète
cet ensemble provenant de Gabriel Thomas. Les rivières du Tarn-et-Garonne, conçu en plâtre
bas-relief vers 1889-99, connu à trois exemplaires à ce jour, nous révèlent de maigres mais
capitales informations sur cet élève de Falguière et Rodin, amoureux de sa région natale du
Tarn-et-Garonne dont il fait dans la présente oeuvre l’éloge. Cette oeuvre est en effet rare, car
l’un des trois exemplaire connu fut offert à Gabriel Thomas – signe de l’amitié de Bourdelle pour
le mécène Gabriel Thomas.


										Les rivières du Tarn-et-Garonne, vers 1889-99 par Émile-Antoine BOURDELLE (FRA/ 1861-1929), une oeuvre d'art expertisée par Morin Williams Expertise, vendue aux enchères par Paris Enchères - Collin du Bocage à Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.

Émile-Antoine BOURDELLE (FRA/ 1861-1929)

Adjugé 6 440 € (frais inclus)


									Les rivières du Tarn-et-Garonne, vers 1889-99 by Émile-Antoine BOURDELLE (FRA/ 1861-1929), a work of fine art assessed by Morin Williams Expertise, sold at auction by Paris Enchères - Collin du Bocage at Salle 1 - Hotel Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris.
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Émile-Antoine BOURDELLE (FRA/ 1861-1929)

Lot n°79, estimé 800 €/1 200 €

Les rivières du Tarn-et-Garonne, vers 1889-99

Plâtre en bas relief, dans un encadrement Havard Frères

Signé et dédicacé ‘E. Bourdelle aux amis G Thomas’ (en bas au centre), titré ‘Le Tarn. La Garonne. L’Aveyron.’ (en haut à gauche)

Sujet: 16.5 x 28.2 cm.

Encadrement: 29.5 x 41.2 cm.

Provenance :

Gabriel Thomas, Meudon.
Puis par descendance au propriétaire actuel.

Bibliographie :

I. Jianou et M. Dufet, Bourdelle, Arted-Editions d’Art, Paris, 1984, p. 77, no. 114 (la présente oeuvre décrite, et datée de 1889).

Informations complémentaires :

Cette allégorie du Tarn, de la Garonne et de l’Aveyron affirme l’amour de Bourdelle pour son terroir natal autour de Montauban. Il existe trois exemplaires en plâtre connus de ce bas relief: l’un fut conservé par l’artiste et se trouve aujourd’hui au musée Bourdelle, un deuxième fut offert à Thérèse Dispan de Floran (1857-1933), fameuse militante sociale et amie d’enfance de l’artiste, et le troisième, ici présenté, qui fut offert au collectionneur et mécène Gabriel Thomas (1854-1932), l’un des grands soutiens de Bourdelle.

Peu d’informations sont connues sur le contexte de création de cette oeuvre, mais son sujet intime, lié à la terre natale de l’artiste, et le très faible nombre d’exemplaires, réservés aux amateurs les plus proches du sculpteur, en font une oeuvre émouvante et rare dans le corpus de Bourdelle.